A la fin de notre sidra nous est racontée l'histoire de la fameuse Tour de Babel. Les hommes, descendants de Noé et donc rescapés du déluge, parlaient encore la même langue. Ils décidèrent de construire une tour « dont le sommet atteigne le ciel ». D.ieu anéantit leur projet en « mélangeant » leurs langages, ce qui provoqua leur dispersion et la naissance des 70 nations.
Ce récit appelle les questions suivantes. D'une part, quelles étaient l'essence et la nature de leur projet? A propos du motif qui conduisit au projet de la Tour de Babel, le texte nous apprend que les hommes de cette génération construisirent cette tour « afin de nous faire un nom ». Les commentateurs apportent à ce propos deux explications possibles à la construction d'une grande tour:
1. Afin que l'on voit et distingue de loin la présence de la ville.
2. Afin d'y placer des gardiens qui veillent et décèlent de loin tout attaque d'un ennemi.
Pourquoi cela fut-il considéré comme une révolte contre D.ieu? Par ailleurs, quel est l'enseignement que l'on peut retirer pour notre temps et notre génération?
Pour répondre à ces questions, il faut replacer ce récit dans le contexte d'une génération qui succédait immédiatement à celle du déluge. En effet, le déluge était venu sanctionner une génération pervertie et corrompue. Or, les hommes de la génération de la tour de Babel ne pensèrent qu'à inscrire leur nom dans l'histoire, par la construction d'un monument historique. Mais ce monument manquait de l'essentiel. Il n'était porté par aucun idéal spirituel. Il était le symbole d'une génération qui ne pensait qu'à affirmer son individualité, à « se faire un nom ». Ces hommes n’avaient donc pas tiré l'enseignement de la génération du déluge. Or, il fallait qu'ils construisent avec l'idée que le monument transmette la présence de D.ieu sur la Terre.
C'est la raison pour laquelle D.ieu empêcha la réalisation de leur projet et les dispersa sur la Terre. L'enseignement pour notre temps est donc que nous devons construire des édifices, des écoles, des centres communautaires, des synagogues, des centres d'études. Car D.ieu souhaite que l'homme construise des édifices majestueux dont la finalité soit, non pas de satisfaire notre ego, mais de servir à la transmission de notre identité juive.
Ce récit appelle les questions suivantes. D'une part, quelles étaient l'essence et la nature de leur projet? A propos du motif qui conduisit au projet de la Tour de Babel, le texte nous apprend que les hommes de cette génération construisirent cette tour « afin de nous faire un nom ». Les commentateurs apportent à ce propos deux explications possibles à la construction d'une grande tour:
1. Afin que l'on voit et distingue de loin la présence de la ville.
2. Afin d'y placer des gardiens qui veillent et décèlent de loin tout attaque d'un ennemi.
Pourquoi cela fut-il considéré comme une révolte contre D.ieu? Par ailleurs, quel est l'enseignement que l'on peut retirer pour notre temps et notre génération?
Pour répondre à ces questions, il faut replacer ce récit dans le contexte d'une génération qui succédait immédiatement à celle du déluge. En effet, le déluge était venu sanctionner une génération pervertie et corrompue. Or, les hommes de la génération de la tour de Babel ne pensèrent qu'à inscrire leur nom dans l'histoire, par la construction d'un monument historique. Mais ce monument manquait de l'essentiel. Il n'était porté par aucun idéal spirituel. Il était le symbole d'une génération qui ne pensait qu'à affirmer son individualité, à « se faire un nom ». Ces hommes n’avaient donc pas tiré l'enseignement de la génération du déluge. Or, il fallait qu'ils construisent avec l'idée que le monument transmette la présence de D.ieu sur la Terre.
C'est la raison pour laquelle D.ieu empêcha la réalisation de leur projet et les dispersa sur la Terre. L'enseignement pour notre temps est donc que nous devons construire des édifices, des écoles, des centres communautaires, des synagogues, des centres d'études. Car D.ieu souhaite que l'homme construise des édifices majestueux dont la finalité soit, non pas de satisfaire notre ego, mais de servir à la transmission de notre identité juive.
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