La paracha de cette semaine commence par le verset suivant : « Et voici la descendance d’Its’hak fils d’Avraham, Avraham a engendré Its’hak ». Si l’objet de notre paracha est donc de faire le récit des enfants (la « descendance ») d’Its’hak, Yaakov et Essav, pourquoi répéter qu’ « Avraham a engendré Its’hak » ? Rachi répond à cette question en citant le Midrach : parce que les moqueurs de cette génération disaient : ‘c’est d’Avimélekh que Sarah a conçu parce que pendant de nombreuses années, elle est restée mariée à Avraham sans avoir d’enfant de lui’. Que fit D.ieu ? Il forma les traits du visage d’Its’hak ressemblant à ceux d’Avraham de sorte que tous attestent :’Avraham a engendré Its’hak’ ».
Ce commentaire appelle les questions suivantes. D’une part, ce Midrach semble souligner que la ressemblance entre Its’hak et son père relève d’un miracle particulier qui n’est dû qu’à une intervention divine (« Que fit D.ieu ? »). Or, une ressemblance physique frappante entre un père et son fils est quelque chose de fréquent. Comment comprendre cette insistance du Midrach sur la grandeur du miracle ? D’autre part, d’après cette explication, la répétition « Avraham a engendré Its’hak » n’a d’autre but que de nous enseigner ce détail sur la manière dont D.ieu a démenti les « moqueurs de la génération ». Or cet élément a trait à la vie d’Avraham, Sarah, à la naissance et la jeunesse d’Its’hak. Il aurait donc dû nous être transmis dans la paracha de la semaine dernière, et non dans Toldot qui retrace essentiellement la naissance et la vie des enfants d’Its’hak. Pourquoi n’apparaît-il donc que maintenant ?
En fait, nos sages expliquent qu’Avraham et Its’hak étaient très différents dans leur service de D.ieu. Avraham se caractérisait par la bonté, l’amour de D.ieu, alors qu’Its’hak se caractérisait par la rigueur, la crainte de D.ieu. Nous retrouvons d’ailleurs ces deux traits dans chacun de leur fils respectifs qui ont représenté un niveau négatif du trait de leur père : Ichmaël représente la bonté non réfléchie, poussée à l’extrême, et qui peut même s’adresser à son ennemi. Essav, décrit dans notre paracha comme « vivant sur son épée », représente la rigueur investit dans la violence guerrière. Partant de ce constant, c’est notre paracha, qui, en décrivant la rigueur d’Its’hak, rigueur qui se retrouve dans Essav, soulève la question : apparemment, Ichmaël est plus proche d’Avraham dans son trait de caractère, et Its’hak, lui, ne semble pas pouvoir lui être rattaché ! C’est pourquoi la répétition, qui nous apprend la ressemblance physique entre Its’hak et son père, n’apparaît qu’au début de notre paracha. Et la grandeur de ce miracle tient en ce que D.ieu a réuni deux opposés en un seul être : Its’hak ressemblait physiquement à son père, mais présentait une approche de D.ieu radicalement différente, basée sur la crainte plutôt que l’amour.
Pour conclure, il convient de préciser que la ressemblance physique indique aussi une ressemblance spirituelle. En fait, cette rigueur, sur laquelle était fondé le lien à D.ieu d’Its’hak, était guidée par l’amour. Etant notre patriarche, il nous a donc transmis la nécessité de réunir en nous ces deux traits de caractère afin d’atteindre la perfection.
Ce commentaire appelle les questions suivantes. D’une part, ce Midrach semble souligner que la ressemblance entre Its’hak et son père relève d’un miracle particulier qui n’est dû qu’à une intervention divine (« Que fit D.ieu ? »). Or, une ressemblance physique frappante entre un père et son fils est quelque chose de fréquent. Comment comprendre cette insistance du Midrach sur la grandeur du miracle ? D’autre part, d’après cette explication, la répétition « Avraham a engendré Its’hak » n’a d’autre but que de nous enseigner ce détail sur la manière dont D.ieu a démenti les « moqueurs de la génération ». Or cet élément a trait à la vie d’Avraham, Sarah, à la naissance et la jeunesse d’Its’hak. Il aurait donc dû nous être transmis dans la paracha de la semaine dernière, et non dans Toldot qui retrace essentiellement la naissance et la vie des enfants d’Its’hak. Pourquoi n’apparaît-il donc que maintenant ?
En fait, nos sages expliquent qu’Avraham et Its’hak étaient très différents dans leur service de D.ieu. Avraham se caractérisait par la bonté, l’amour de D.ieu, alors qu’Its’hak se caractérisait par la rigueur, la crainte de D.ieu. Nous retrouvons d’ailleurs ces deux traits dans chacun de leur fils respectifs qui ont représenté un niveau négatif du trait de leur père : Ichmaël représente la bonté non réfléchie, poussée à l’extrême, et qui peut même s’adresser à son ennemi. Essav, décrit dans notre paracha comme « vivant sur son épée », représente la rigueur investit dans la violence guerrière. Partant de ce constant, c’est notre paracha, qui, en décrivant la rigueur d’Its’hak, rigueur qui se retrouve dans Essav, soulève la question : apparemment, Ichmaël est plus proche d’Avraham dans son trait de caractère, et Its’hak, lui, ne semble pas pouvoir lui être rattaché ! C’est pourquoi la répétition, qui nous apprend la ressemblance physique entre Its’hak et son père, n’apparaît qu’au début de notre paracha. Et la grandeur de ce miracle tient en ce que D.ieu a réuni deux opposés en un seul être : Its’hak ressemblait physiquement à son père, mais présentait une approche de D.ieu radicalement différente, basée sur la crainte plutôt que l’amour.
Pour conclure, il convient de préciser que la ressemblance physique indique aussi une ressemblance spirituelle. En fait, cette rigueur, sur laquelle était fondé le lien à D.ieu d’Its’hak, était guidée par l’amour. Etant notre patriarche, il nous a donc transmis la nécessité de réunir en nous ces deux traits de caractère afin d’atteindre la perfection.
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