jeudi 4 septembre 2008

Résumé Parachat Choftim

Moïse transmet le commandement de nommer des Juges et de officiers chargés de mettre en application les décisions de justice de ces derniers. « Justice, Justice, vous rechercherez », leur demande-t-il. Les Juges doivent fuir à l’extrême toute forme de corruption et de favoritisme. Les crimes doivent être instruits avec méticulosité et la preuve apportée par un minimum de deux témoins pour qu’il puisse y avoir sanction.

Dans chaque génération, des sages seront chargés d’étudier les nouveaux cas se présentant et de déterminer de quelle manière les lois de la Thora doivent s’appliquer : « Selon la loi qu’ils vous enseigneront, et le jugement qu’ils établiront, tu devras agir ; tu ne t’écarteras pas de ce qu’ils te diront, ni à droite, ni à gauche. »

La sidra de Choftim inclut aussi l’interdiction de l’idolâtrie et de la sorcellerie, les lois concernant la nomination d’un roi et celles concernant la nécessité de désigner des villes de refuges : ces dernières serviront de protection à celui qui aura tué involontairement. Nous trouvons aussi les lois associées aux conditions dans lesquelles le peuple devra partir en guerre et ceux qui en seront exemptés : celui qui vient de se marier, celui qui vient de construire sa maison, et celui qui vient de planter une vigne. Est aussi exempt celui « qui craint (le combat) et qui a le cœur tendre ». Nous avons aussi le devoir d’appeler à la paix avant de partir en guerre, et nous avons l’interdiction de procéder à la destruction de toute chose de valeur inutilement, notamment l’arbre, auquel la Thora compare l’homme.

La sidra se conclut avec les lois de la génisse abattue (Egla Aroufa). Cette génisse devra être abattue lors d’un cérémonial particulier lorsqu’on trouve le cadavre d’une personne assassinée sans que l’on ait retrouvé le meurtrier. Par cette cérémonie, les sages et la communauté exprimaient leur responsabilité éventuelle pour n’avoir pas su éviter qu’une telle situation ne se produise.

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