mardi 4 octobre 2011

3 axes de travail pour les 10 jours de téshouva

Dans toutes les communautés ashkénazes et dans certaines communautés séfarades, l'usage est de lire lors de Rosh ha-Shana la poignante prière intitulée "Ou-netané Tokef".

Cette prière, attribuée au martyr médiéval Rabbi Amnon de Mayence, nous rappelle que trois moyens sont à notre disposition pour obtenir le pardon et être jugés favorablement : - le repentir (téshouva) - la prière (téfila) - la charité (tsédaka).

En lieu et place de plus longs discours, nous pouvons méditer sur quelques pensées éparses du Maharal de Prague qui éclairent chacun de ces trois axes.

Ces trois axes correspondent aux trois directions vers lesquelles nous devons déployer nos efforts, même si, bien évidemment, les trois voies s'entrecroisent et s'enrichissent l'une l'autre.

La téshouva - Ben Adam lé-atsmo - Travail sur soi

"C'est parce que l'homme est doté d'un corps lui-même sujet au changement et à l'altération qu'il est en mesure de regretter ses fautes et de se repentir. Si l'homme n'était qu'esprit, ses actions seraient alors purement immatérielles, immuables."

"Lorsque l'homme se repent, il revient à son origine première. Il revient à D.ieu."

"Celui qui se repent se sépare de son mauvais penchant et accède ainsi à la liberté. C'est pourquoi l'on sonne du shofar à la fin de Yom Kippour, afin de proclamer la liberté recouvrée de son âme."

La téfila - Ben Adam la-Makom - Travail dans la relation à D.ieu

"La prière existe parce que l'homme est une créature de D.ieu. Il doit donc prier devant Lui afin de faire savoir qu'il lui doit la vie et a donc besoin de Lui pour continuer à exister."

"Toute prière nécessite l'usage de la parole. Il n'y a pas de prière par la seule pensée."

"La prière est la voie directe permettant à l'homme de s'élever vers D.ieu."

La tsédaka - Ben Adam la-'havéro - Entre l'homme et son prochain

"La bonté envers autrui purifie la matière tout comme la vérité purifie l'esprit."

"Les gens qui font le bien autour d'eux ont un visage particulier, qui reflète la bonté."

"Celui qui donne la tsédaka ressemble à une fontaine : plus il répand sa bonté, plus D.ieu l'aide en augmentant sa capacité à donner. Car de la fontaine ne peut jaillir l'eau sans que sa source la renouvelle continuellement."

Puissent ces quelques paroles nous aider à entamer une nouvelle année consacrée au travail sur soi, à l'attachement à D.ieu et au bien que nous devons répandre autour de nous.

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