La paracha de la semaine dernière, Vaét’hanane, et celle de cette semaine, Ekev, contiennent respectivement le premier et le deuxième paragraphe du Chéma. Il apparaît immédiatement qu’une grande partie du deuxième paragraphe reprend, presque mot pour mot, les principes fondamentaux énoncés dans le premier : « aimer D.ieu de tout votre coeur et de toute votre âme », le devoir d’étude et d’enseignement de la Thora, le commandement de mettre les téfiline, et celui de fixer des Mézouzot à nos portes.
Cependant, après analyse attentive, les différences suivantes apparaissent entre ces deux paragraphes :
1. Le second paragraphe mentionne la récompense et la punition, à la différence du premier qui ne le fait pas.
2. Dans le premier paragraphe, D.ieu s’adresse à la seconde personne du singulier « Tu aimeras… » et dans le second, au pluriel : « sur votre coeur et votre âme »
3. Dans le premier paragraphe, il nous est enjoint d’aimer D.ieu « de tout ton coeur, de toute ton âme, et de tout ton pouvoir (Méodékha) » alors que dans le second, seuls « votre coeur et votre âme » sont mentionnés.
En fait, toutes ces différences dérivent du principe fondamental, beaucoup plus profond, caractéristique de chacun de ces deux paragraphes, chacun exprimant une dimension dans le service de D.ieu. En effet, le premier paragraphe se situe dans la paracha de « Vaét’hanane », qui signifie « j’ai prié », référence à la prière adressée à D.ieu par Moïse afin de pouvoir entrer en Terre Promise. Rachi explique que « Vaét’hanane » désigne une demande qui ne s’appuie pas sur les mérites, et qui appelle donc un don gratuit de D.ieu. Ainsi, cette paracha symbolise la dimension de l’homme qui le dépasse et qui est un don de D.ieu. A l’inverse, « Ekev », qui signifie le « talon », représente l’effort de l’homme afin d’intérioriser la présence de D.ieu jusqu’au talon, membre le plus inférieur et le moins noble. Ainsi, les deux sections « Vaét’hanane » et « Ekev » symbolisent les deux dimensions présentes dans notre lien à D.ieu : celle qui vient directement de D.ieu, qui est d’une intensité infinie, au-delà des capacités de l’homme, et celle qui provient de l’effort de l’homme, peut-être limité par ses capacités mais qui, par cet effort, imprègne profondément l’individu. Et nous retrouvons ces deux dimensions dans les deux paragraphes du Chéma.
C’est la raison pour laquelle le premier paragraphe ne mentionne pas les notions de punition et de récompense car elles sont insignifiantes par rapport à la dimension infinie de l’âme qui provient de D.ieu. Cet infini se retrouve dans le mot « Méodékha », qui vient du mot « Méod » dont les lettres forment le mot « Adam », l’homme, mais dans un désordre qui représente l’infini qui le dépasse. C’est aussi le sens du singulier car il renvoie à cette dimension infinie commune à tous les individus alors que le pluriel du second paragraphe renvoi à l’effort individuel fait par chacun en utilisant son potentiel propre qui le distingue de l’autre. Et c’est seulement cet effort personnel qui permet à la spiritualité d’être intériorisée durablement.
Cependant, après analyse attentive, les différences suivantes apparaissent entre ces deux paragraphes :
1. Le second paragraphe mentionne la récompense et la punition, à la différence du premier qui ne le fait pas.
2. Dans le premier paragraphe, D.ieu s’adresse à la seconde personne du singulier « Tu aimeras… » et dans le second, au pluriel : « sur votre coeur et votre âme »
3. Dans le premier paragraphe, il nous est enjoint d’aimer D.ieu « de tout ton coeur, de toute ton âme, et de tout ton pouvoir (Méodékha) » alors que dans le second, seuls « votre coeur et votre âme » sont mentionnés.
En fait, toutes ces différences dérivent du principe fondamental, beaucoup plus profond, caractéristique de chacun de ces deux paragraphes, chacun exprimant une dimension dans le service de D.ieu. En effet, le premier paragraphe se situe dans la paracha de « Vaét’hanane », qui signifie « j’ai prié », référence à la prière adressée à D.ieu par Moïse afin de pouvoir entrer en Terre Promise. Rachi explique que « Vaét’hanane » désigne une demande qui ne s’appuie pas sur les mérites, et qui appelle donc un don gratuit de D.ieu. Ainsi, cette paracha symbolise la dimension de l’homme qui le dépasse et qui est un don de D.ieu. A l’inverse, « Ekev », qui signifie le « talon », représente l’effort de l’homme afin d’intérioriser la présence de D.ieu jusqu’au talon, membre le plus inférieur et le moins noble. Ainsi, les deux sections « Vaét’hanane » et « Ekev » symbolisent les deux dimensions présentes dans notre lien à D.ieu : celle qui vient directement de D.ieu, qui est d’une intensité infinie, au-delà des capacités de l’homme, et celle qui provient de l’effort de l’homme, peut-être limité par ses capacités mais qui, par cet effort, imprègne profondément l’individu. Et nous retrouvons ces deux dimensions dans les deux paragraphes du Chéma.
C’est la raison pour laquelle le premier paragraphe ne mentionne pas les notions de punition et de récompense car elles sont insignifiantes par rapport à la dimension infinie de l’âme qui provient de D.ieu. Cet infini se retrouve dans le mot « Méodékha », qui vient du mot « Méod » dont les lettres forment le mot « Adam », l’homme, mais dans un désordre qui représente l’infini qui le dépasse. C’est aussi le sens du singulier car il renvoie à cette dimension infinie commune à tous les individus alors que le pluriel du second paragraphe renvoi à l’effort individuel fait par chacun en utilisant son potentiel propre qui le distingue de l’autre. Et c’est seulement cet effort personnel qui permet à la spiritualité d’être intériorisée durablement.
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