jeudi 15 avril 2010

Résumé Parachat Tazria Métsora

La section de Tazria commence par le commandement de la circoncision qui doit être faite à tout garçon à l’âge de huit jours.

Puis, la sidra traite des sources d’impureté rituelle.

Une femme ayant donné naissance à un enfant devait suivre un processus qui se concluait par une immersion dans un Mikveh, un bassin ou une source d’eau naturelle, et l’apport de sacrifices au Temple.

Puis, la sidra traite de la « Tsaraat », traduit par « lèpre ». C’était en fait une affection surnaturelle qui pouvait toucher les êtres humains (la peau), les vêtements, ou les maisons. Si des tâches blanches ou rose apparaissent, le Cohen est appelé et, en fonction de symptômes décrits dans la Thora (l’expansion de la plaie par exemple), décrétait impure la personne (ou le vêtement ou la maison). Une personne atteinte de la lèpre devait être exclue du camp (ou, en Israël de la ville). Les parties atteintes d’une maison ou d’un vêtement devaient être détruites. Nos Sages nous enseignent que cette plaie touchait celui ou celle qui s’était rendu coupable de calomnie. Elle avait donc pour effet d’isoler celui qui faisait du mal par la parole, faculté essentiellement dirigée pour et vers l’autre.

La section de Metsora traite du rituel de purification que devait suivre la personne touchée par la lèpre, affection surnaturelle de la peau qui touchait celui qui s’était rendu coupable de médisance ou de colportage (« Lachone Ara »).

Lorsque le lépreux était guéri, il devait suivre une certaine procédure de purification par le Cohen dans le Temple. Le rituel mettait en jeu deux oiseaux, de l’eau vive et un récipient en argile, du bois de cèdre, un fil écarlate et un brin d’hysope. Les oiseaux symbolisent par leur piaillement la tentation du verbe. Le cèdre, arbre noble, fait référence à l’orgueil qui peut amener à parler sur autrui. L’hysope, simple végétal, a pour finalité d’apprend à celui qui passe ce rituel l’humilité nécessaire pour ne pas refaire la même erreur.

La fin de la sidra Metsora établit les lois relatives à d’autre sources d’impureté rituelle : par une perte de matière séminale pour un homme, ou par le cycle menstruel pour une femme. Pour s’en extraire, la personne doit, au bout d’une certaine période, s’immerger dans un Mikveh, c’est-à-dire un bassin ou une source d’eau naturelle.

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