Cette semaine, le Chabbat est appelé « Chabbat HaGadol», le « Grand Chabbat », en souvenir du Chabbat quia précédé la sortie d’Egypte. Le Code de la Loi Juive nous donne la signification de cette appellation. Les enfants d’Israël sont sortis d’Egypte le jour du15 Nissan du calendrier juif, qui correspondait, cette année-là, à un jeudi. Or, le texte nous raconte que D.ieu avait demandé de prendre, depuis le 10 de ce mois, c’est-à-dire le chabbat, l’agneau pascal, en prévision de son sacrifice la veille de la sortie d’Egypte. Les Egyptiens, et notamment les aînés, ont alors demandé aux enfants d’Israël que signifiait cet agneau, ce à quoi les hébreux répondirent que l’animal, qu’ils avaient attaché aupied de leur lit, allait être sacrifié, que son sang allait être aspergé sur les poteaux des portes en protection de la mort des premiers nés. Nous sages nous expliquent que le prélèvement de l’agneau dans ces conditions constituait un acte de don de sa vie, « Méssiroute Néfech » car l’agneau était une des divinités idolâtrées par les égyptiens. Or, un miracle se produisit ce chabbat là car les égpytiens, au lieu d’avoir une réaction violente vis-à-vis des hébreux, se révoltèrent contre le pharaon car ils considérèrent alors sa politique comme suicidaire. S’en suivit une sorte de guerre civile entre les aînés égyptiens et le pouvoir en place quiécrasa la révolte dans le sang. Nos sages voient une allusion à cet événement dans le verset des psaumes « (Louez l’Eternel)… qui frappe l’Egypte dans ses aînés », car le mot « Bivkhoréhème », « dans ses aînés », peut être compris « par l’intermédiaire de ces aînés. » Et c’est cet événement que nous commémorons par le « Chabbat HaGadol», le « Grand Chabbat », car alors eu lieu un grand miracle.
A la lecture de ces explications, deux questions se posent. La première concerne le sens de cette commémoration. Car au-delà du miracle par lequel les hébreux n’eurent pas à subir la colère des aînés égyptiens, le reste de toute cette affaire ne semble que concerner les égyptiens eux-mêmes. Pourquoi mentionner la guerre civile qui suivit que cela peut-il nous apprendre ? La deuxième question porte sur la qualification du miracle. Pourquoi ce miracle particulièrement peut-il être qualifié de grand, au point que le Chabbat en retire son nom, « Chabbat HaGadol» ?
Nous répondrons à ces deux questions par un seul point. En fait, la particularité de ce miracle réside dans le fait que le mal, symbolisé par les aînés égyptiens (l’aîné représentant la puissance), n’a pas seulement été contourné ou annihilé. Il s’est transformé, pour servir la cause du peuple juif car alors, les aînés égyptiens ont pris la défense du peuple d’Israël et sont allés combattre le Pharaon. Et c’est ce qui explique que nos sages voient là un grand miracle. La Thora explique que la sortied’Egypte est la première délivrance est constitue le prototype de toutes les délivrances du peuple d’Israël.
Nous retirons de cette explication un enseignement qui nous permettra de concentrer nos efforts pour accélérer la fin de notre exil. Car à l’image de nous ancêtres en Égypte, quine craignirent pas de braver l’idolâtrie ambiante, nous devons rester fermes dans notre identité juive. Et paradoxalement, c’est seulement à cette condition qui nous pourrons obtenir la reconnaissance des nations, jusqu’à la venue de Machia’h très prochainement.
A la lecture de ces explications, deux questions se posent. La première concerne le sens de cette commémoration. Car au-delà du miracle par lequel les hébreux n’eurent pas à subir la colère des aînés égyptiens, le reste de toute cette affaire ne semble que concerner les égyptiens eux-mêmes. Pourquoi mentionner la guerre civile qui suivit que cela peut-il nous apprendre ? La deuxième question porte sur la qualification du miracle. Pourquoi ce miracle particulièrement peut-il être qualifié de grand, au point que le Chabbat en retire son nom, « Chabbat HaGadol» ?
Nous répondrons à ces deux questions par un seul point. En fait, la particularité de ce miracle réside dans le fait que le mal, symbolisé par les aînés égyptiens (l’aîné représentant la puissance), n’a pas seulement été contourné ou annihilé. Il s’est transformé, pour servir la cause du peuple juif car alors, les aînés égyptiens ont pris la défense du peuple d’Israël et sont allés combattre le Pharaon. Et c’est ce qui explique que nos sages voient là un grand miracle. La Thora explique que la sortied’Egypte est la première délivrance est constitue le prototype de toutes les délivrances du peuple d’Israël.
Nous retirons de cette explication un enseignement qui nous permettra de concentrer nos efforts pour accélérer la fin de notre exil. Car à l’image de nous ancêtres en Égypte, quine craignirent pas de braver l’idolâtrie ambiante, nous devons rester fermes dans notre identité juive. Et paradoxalement, c’est seulement à cette condition qui nous pourrons obtenir la reconnaissance des nations, jusqu’à la venue de Machia’h très prochainement.
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