A propos de la plaie de l’obscurité, le verset nous dit : « On ne voyait pas l’un l’autre et nul ne se leva de sa place durant trois jours, et pour tous les enfants d’Israël, il y avait de la lumière dans leurs demeures. »
Sur ce verset, Rachi commente : « Pourquoi D.ieu les a-t-Il frappés de cette plaie ? … Car les enfants d’Israël ont alors pu voir les objets que possédaient les égyptiens. Et lorsqu’ils sont sortis [d’Egypte], ils leur demandèrent [des richesses]. Les égyptiens répondirent qu’ils n’avaient rien. Alors, ils purent leur répondre que les objets se trouvaient à tel ou tel endroit… »
Ainsi, d’après Rachi, il faut relier la plaie de l’obscurité avec la sortie d’Egypte. A ce moment, D.ieu demanda aux enfants d’Israël de solliciter les égyptiens afin que ces derniers leur donnent des trésors. Par cela, D.ieu voulait accomplir la promesse faite à Abraham selon laquelle ses descendants, après l’exil, « sortiront avec une grande richesse. » Et cela ne fut possible qu’au travers de la plaie de l’obscurité à l’occasion de laquelle les hébreux purent constater les richesses égyptiennes. De plus, ils prouvèrent alors leur honnêteté car ils auraient pu profiter de l’occasion pour s’en emparer. Ainsi, par cela, « D.ieu donna au peuple la grâce aux yeux des égyptiens qui leur donnèrent [leurs richesses] ».
Le Midrach explique dans des termes similaires la plaie de l’obscurité à ceci près qu’il diverge sur le sens à donner à l’expression « pour tous les enfants d’Israël, il y avait de la lumière dans leurs demeures. ». Rachi ne commentant pas ces termes, il faut donc les prendre au sens simple : en terre de Gochène, « dans leurs demeures », celles d’Israël, la lumière régnait. Et par ailleurs, si un hébreu se trouvait dans une maison égyptienne, il pouvait voir ce qui s’y trouvait car cela faisait partie de la finalité de cette plaie. Mais cette lumière était celle d’un jour normal. Cependant, d’après le Midrach, le terme « dans leurs demeures » désigne les maisons égyptiennes. Et le fait que les hébreux pouvaient y voir clair participait d’une « lumière surnaturelle » qui leur permettait de voir les moindres détails. Pourquoi Rachi et le Midrach s’opposent-ils sur la nature de la lumière dans les maisons égyptiennes ?
En fait, la finalité des commandements divins étant de révéler la présence de D.ieu dans notre monde, tel qu’il est, et dans son humanité, il en découle que leur accomplissement ne doit pas, dans la mesure du possible, passer par des miracles. De cette manière, le monde continue d’obéir, au maximum, aux lois de la nature et permet, dans le même temps, la révélation de la présence divine par l’action de l’homme. Pour Rachi, le fait d’emporter les richesses égyptiennes étant l’accomplissement d’un commandement divin, on ne devait pas faire appel à une lumière surnaturelle. Certes, l’obscurité dans laquelle étaient plongés les égyptiens relevait du prodige. Mais malgré tout, l’action de l’homme, dans cet environnement rendu propice par un miracle, devait rester conforme aux lois naturelles. Par contre, d’après le Midrach, le fait de demander les richesses égyptiennes ne relevait pas du commandement divin mais de la récompense après des années d’asservissement. D.ieu pouvait donc opérer un miracle total pour que ce salaire leur soit transmis.
Ainsi, nous retirons de cette perspective une force morale extraordinaire dans notre dernier exil. Nous apprenons qu’en temps d’obscurité, nous pouvons toujours accomplir les commandements divins. Certes, de notre point de vue, nous devons nous efforcer de les réaliser en respectant les lois de la nature. Mais D.ieu, s’il le faut, opère les miracles nécessaires pour que cette action naturelle puisse se réaliser dans notre monde.
Sur ce verset, Rachi commente : « Pourquoi D.ieu les a-t-Il frappés de cette plaie ? … Car les enfants d’Israël ont alors pu voir les objets que possédaient les égyptiens. Et lorsqu’ils sont sortis [d’Egypte], ils leur demandèrent [des richesses]. Les égyptiens répondirent qu’ils n’avaient rien. Alors, ils purent leur répondre que les objets se trouvaient à tel ou tel endroit… »
Ainsi, d’après Rachi, il faut relier la plaie de l’obscurité avec la sortie d’Egypte. A ce moment, D.ieu demanda aux enfants d’Israël de solliciter les égyptiens afin que ces derniers leur donnent des trésors. Par cela, D.ieu voulait accomplir la promesse faite à Abraham selon laquelle ses descendants, après l’exil, « sortiront avec une grande richesse. » Et cela ne fut possible qu’au travers de la plaie de l’obscurité à l’occasion de laquelle les hébreux purent constater les richesses égyptiennes. De plus, ils prouvèrent alors leur honnêteté car ils auraient pu profiter de l’occasion pour s’en emparer. Ainsi, par cela, « D.ieu donna au peuple la grâce aux yeux des égyptiens qui leur donnèrent [leurs richesses] ».
Le Midrach explique dans des termes similaires la plaie de l’obscurité à ceci près qu’il diverge sur le sens à donner à l’expression « pour tous les enfants d’Israël, il y avait de la lumière dans leurs demeures. ». Rachi ne commentant pas ces termes, il faut donc les prendre au sens simple : en terre de Gochène, « dans leurs demeures », celles d’Israël, la lumière régnait. Et par ailleurs, si un hébreu se trouvait dans une maison égyptienne, il pouvait voir ce qui s’y trouvait car cela faisait partie de la finalité de cette plaie. Mais cette lumière était celle d’un jour normal. Cependant, d’après le Midrach, le terme « dans leurs demeures » désigne les maisons égyptiennes. Et le fait que les hébreux pouvaient y voir clair participait d’une « lumière surnaturelle » qui leur permettait de voir les moindres détails. Pourquoi Rachi et le Midrach s’opposent-ils sur la nature de la lumière dans les maisons égyptiennes ?
En fait, la finalité des commandements divins étant de révéler la présence de D.ieu dans notre monde, tel qu’il est, et dans son humanité, il en découle que leur accomplissement ne doit pas, dans la mesure du possible, passer par des miracles. De cette manière, le monde continue d’obéir, au maximum, aux lois de la nature et permet, dans le même temps, la révélation de la présence divine par l’action de l’homme. Pour Rachi, le fait d’emporter les richesses égyptiennes étant l’accomplissement d’un commandement divin, on ne devait pas faire appel à une lumière surnaturelle. Certes, l’obscurité dans laquelle étaient plongés les égyptiens relevait du prodige. Mais malgré tout, l’action de l’homme, dans cet environnement rendu propice par un miracle, devait rester conforme aux lois naturelles. Par contre, d’après le Midrach, le fait de demander les richesses égyptiennes ne relevait pas du commandement divin mais de la récompense après des années d’asservissement. D.ieu pouvait donc opérer un miracle total pour que ce salaire leur soit transmis.
Ainsi, nous retirons de cette perspective une force morale extraordinaire dans notre dernier exil. Nous apprenons qu’en temps d’obscurité, nous pouvons toujours accomplir les commandements divins. Certes, de notre point de vue, nous devons nous efforcer de les réaliser en respectant les lois de la nature. Mais D.ieu, s’il le faut, opère les miracles nécessaires pour que cette action naturelle puisse se réaliser dans notre monde.
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